dimanche 25 décembre 2011

Hausse des surloyers : la mauvaise surprise

"L'application de la loi Boutin provoque une forte hausse des surloyers pour certains locataires."

Voir juste là sur FR3 Champagne Ardennes

"Les locataires mobilisés dans certaines régions
Une vingtaine de locataires mécontents commencent à peine à élever la voix à Reims. D'autres sont plus avancés dans leurs démarches et n'hésitent pas à écrire une lettre ouverte au président de la République. "

Les plus virulents sont souvent des locataires habitant à Paris.

Expulser les « trop riches » des HLM, une fausse bonne idée ?

Un autre point de vue chez Rue89 pour défendre la mixité sociale qui n'est pas un concept de technocrate ou une vue de l'esprit...

C'est juste là

"Dix mille ménages, dont les revenus excèdent largement les quotas autorisés, sont concernés par la mesure qui devrait s'appliquer le 1er janvier 2015..."

"« Au total, seuls 0,3% des habitats seront libérés en 2015. Ce n'est pas en délogeant ces familles que l'ont résoudra le problème du droit au logement opposable.

Les fausses politiques permettent de ne pas mettre en place les bonnes...

Logement social : les locataires victimes de la loi Boutin

Un article chez Lutte ouvrière sans doute peu taxé de soutenir les "nantis"...

A lire juste là !

"Ceux qui sont ainsi victimes de la loi Boutin sont loin d'être des nantis ou des privilégiés, comme l'ont laissé entendre les défenseurs de cette loi. En 2011, par exemple, il suffit pour un couple sans enfant de percevoir autour de 2 800 euros par mois en province et de 3 600 euros en région parisienne pour dépasser le plafond. De plus, si elle pousse de nombreux locataires vers le privé, que ce soit pour louer ou pour acheter, elle ne règle en rien le problème de centaines de milliers de mal-logés. Pour cela, il faudrait une politique résolue de construction de logements sociaux. On en est loin."

samedi 24 décembre 2011

Des nantis ! et encore et encore...

Nicolas Sarkozy juge que les HLM sont indûment occupés...

Article dans le Monde.fr résumant la pensée du Pdt qui s'avère dans la ligne droite de la loi indigne dite "Boutin" :

"Pour le président, il y a "deux problèmes". D'abord, "il se trouve dans ces logements des gens qui ne devraient pas y être". Ensuite, "le turnover dans les logements sociaux ne fonctionne pas". "On ne peut pas passer toute sa vie dans un logement qu'on a obtenu à l'âge de 30 ans", a-t-il expliqué.

"A cela s'ajoute le problème de l'immigration", a-t-il glissé sans en dire plus."

le Monde ajoute : 

"Qui sont ces indésirables ? Des trop riches ou des trop pauvres ? Le parc social n'est pas un repaire de nantis. Selon l'Union sociale pour l'habitat (USH), qui regroupe les 773 organismes HLM, seuls 11 % des ménages logés dans le parc social dépasseraient les plafonds. Au regard des 4,3 millions de ménages vivant en HLM, 440 000 seraient hors des barèmes d'attribution...

et sans doute avec des situations d'avenir de nantis.... "

Article du Monde
(à lire dans les commentaires)

 

Témoignage de locataire

Un de nos lecteurs (Numéric) répond en détail et apporte son point de vue suite aux commentaires d'une de nos dernières notes (voir  juste là)

Nous reprenons son commentaire complet ci dessous :

"C’est avec beaucoup d’intérêt que je viens de parcourir votre site, découvert opportunément tandis que je recherchais sur l’internet tout ce qui pouvait avoir trait à ce surloyer aussi abusif qu’injuste qui me frappe également.

Ce faisant, je prends connaissance de l’avis de « BOUJHA » qui me paraît un tantinet orienté au travers du filtre préalable qu’il a souhaité poser de façon quasi caricaturale : Nous sommes des nantis !

Cela me fait bondir aussi je désire lui répondre.

Il a un peu plus de vingt ans, mon épouse, notre alors jeune enfant et moi-même avons obtenu un appartement de 62 M2, dans le 12° arrondissement de Paris dont nous sommes tous trois natifs.

Celui-ci nous a été attribué dans le cadre du 1% patronal auquel notre employeur commun cotisait.

Nous n’avons pas choisi l’habitat dont il est question mais accepté tout simplement ce qui nous était proposé, en l’espèce dans le parc HLM de la Ville de Paris, aujourd’hui nommé Paris Habitat.

Évidement, la faiblesse de nos revenus de l’époque justifiait cette attribution.

Nous faisons partie de ces gens qui, plutôt que se plaindre et revendiquer sans cesse ont fait choix de travailler pour tenter, à force de persévérance, de s’élever socialement.

Nous y avons réussi un peu, bien modestement et ce faisant, au fil du temps, sans que cela jamais ne nous ait semblé contestable, nous avons supporté un surloyer.

Nous avons toujours considéré cette contribution légitime puisqu’elle nous paraissait équilibrée.

Le problème du surloyer « BOUTIN » est sa disproportion qui nous fait dire qu’il vise à virer littéralement les classes moyennes du parc social ce qui est inique mais aussi totalement idiot.

En effet, où en sommes nous aujourd’hui de cette mixité sociale dont on nous rebattait les oreilles ?

J’ai vu pour ma part des voisins de longue date quitter en pleurant ce qui était alors un havre de paix où nous vivions tous en parfaite harmonie.

Ils ne pouvaient plus, pour prendre l’exemple d’une famille dont je conserve un souvenir aigu, payer les études, de longue date engagées, de leurs deux filles pas plus que supporter parallèlement le crédit de la maison achetée en province en prévision de leur future retraite.

Ces gens étaient-ils des nantis ??  Certes non, tout simplement des français moyens qui avaient bossé dur et qui, arrivés vers la cinquantaine, commençaient à s’en sortir un peu.

Que doit-on leur reprocher ? D’avoir travaillé beaucoup ? D’avoir fait de l’éducation de leurs enfants une priorité ? D’avoir rêvé d’une petite maison pour se rapprocher de leurs racines provinciale pour y finir gentiment leur vie ?

Je rappelle à « BOUJHA » que ces voisins, comme nous, n’ont eu aucun passe droit pour obtenir leur appartement à l’époque. Ils ont été, comme nous, à l’école de la patience avant d’en obtenir un au terme de longues années d’attente.

Ils n’ont, comme nous, volé personne.

Ils ont pris, comme nous, des engagements en regard de la situation qui était la leur et qu’ils croyaient pérenne alors que, je le redis, nous supportions un surloyer dont le but était de rééquilibrer justement les choses.

La situation de ce havre de paix est aujourd’hui catastrophique,

L’habitat se dégrade de jour en jour du fait des incivilités de ceux tendent à dépasser la masse critique, l’essentiel ne travaillant pas et beaucoup ne payant même pas du reste un loyer.

Ceux qui peuvent fuient, ce qui ne fait qu’aggraver et amplifier le problème qui s’auto-nourrit ainsi, tandis que Paris Habitat paraît ne plus avoir les fonds suffisants pour entretenir ce qui tourne lentement mais surement au ghetto.

Une grande partie, dont je suis, est prise dans la nasse et ne sait plus que faire.

J’invite « BOUJHA » à examiner sérieusement les références de loyers pour livrer des chiffres un peu plus crédibles.

Si je me réfère à ceux de l’observatoire des loyers, instance officielle dont les données servent de support lors des litiges judiciaires entre locataires et bailleurs, mon propre loyer serait autour de 1.100 Euros maximum.

Il convient en effet, ce que paraît méconnaitre « BOUJHA » dans sa démonstration, de tenir compte de la qualité de l‘habitat outre sa localisation géographique précise dans le quartier.

Par ailleurs, s’il faut considérer ce qui précède, il ne faut pas oublier non plus que nous avons signé ce bail il y a plus de vingt ans et que comparer brutalement avec un loyer nouveau n’est pas adapté.


En effet, à habitat strictement équivalent, le prix d’un loyer qui se serait élevé au gré des renouvellements ne peut être comparé à celui d’un nouveau bail, évidemment.

Pour notre part et en regard de notre situation financière actuelle qui intègre le récent départ de notre fils du domicile familial, notre loyer est fixé par la loi « BOUTIN » à quelque 1.500 Euros, c’est à dire globalement 400 Euros de plus que le prix du marché à habitat comparé, cela même sans vraiment tenir compte de la problématique de l’ancienneté du bail.

Si réellement cette loi n’avait pas pour but de bouter les classes moyennes hors de chez elles, mon loyer ne devrait pas dépasser 1.100 Euros.

Ces 400 Euros de trop sont la preuve évidente de cette volonté qui vise uniquement à compenser, avec moult autres problèmes à venir, l’incurie historique de nos dirigeants en matière de logements.

Le paradoxe de cette situation est que si nous étions les locataires d’un bailleur privé, nous pourrions nous en remettre à justice.

Là, depuis les références de l’observatoire des loyers, nous démontrerions facilement que l’augmentation n’est pas conforme et, dans le pire des cas, le tribunal limiterait le loyer à 1.100 Euros.

De plus, ce même tribunal constaterait que l’augmentation ne peut se faire que par fractions étalées sur six ans et non d’un seul coup comme ici.

Notons accessoirement que la loi « BOUTIN » est si injuste et imbécile qu’elle ne tient même pas compte, dans le calcul de la majoration, des différences flagrantes qui existent entre les arrondissements parisiens. Ainsi, que l’on habite le 7° ou le 19° le prix M2 de référence est incongrument le  même.

La récente actualité ayant trait au loyer de M. CHEVENEMENT illustre d'un parfait exemple ce qui précède.

Pour quasiment le double de la surface de mon appartement, dans un quartier autrement plus huppé que le populaire 12°, le 5° en l'espèce, le précité paye plus ou moins le même prix que moi car lui n'a pas eu historiquement la malchance de "bénéficier" d'un PLA aujourd'hui frappé par cette loi inique.

Dans le même esprit, si je pouvais accéder au PLI qui jouxte mon immeuble, je paierais aujourd'hui un peu moins de 1.000 Euros pour une surface équivalente à la mienne, pour un habitat largement plus qualitatif que celui où je réside et je partagerais les lieux avec un voisinage socialement plus équilibré.

Si cela ne choque pas le bon sens alors qu'on m'explique !
Quoi qu'il en soit, le nanti que je suis est pour l’heure coincé là avec sa femme.

Ayant commencé à travailler très jeunes et avoir donc sur-cotisés nous somme concernés par le dispositif carrières longues, soit un départ en retraite d’ici quelque 5 ans avec une baisse des revenus en rapport.

Nous étions bien là où nous sommes et vivions en parfaite harmonie avec nos voisins.

D’années en années nous nous sommes installés dans notre appartement, en procédant tranquillement à des travaux d’aménagement, convaincus que nous étions de pouvoir rester là en contrepartie d’un surloyer jusqu'ici jamais discuté.

Maintenant tout se dégrade autour de nous, les parties communes sont vandalisées régulièrement et s’en est terminé de la mixité équilibrée qui convenait à tous.

Ignorant ce qui allait nous tomber un jour sur la tête, nous avons contracté, un peu sur le tard, un crédit pour un minuscule appartement en province, en regard d’une situation qui nous paraissait le permettre et supposée invariable comme expliqué déjà.

Ce faisant, il nous est difficile de quitter les lieux puisque cela suppose de repartir littéralement à zéro, de reconstituer un habitat à bientôt 60 ans, alors que, dans le droit fil des choses au terme d’une vie de labeur, nous commencions enfin à vivre un peu mieux.

Entre les impôts, ce loyer et le crédit qui nous engage nous sommes littéralement exsangues et avons l’impression de repartir aux débuts difficiles de notre vie.

Si nous avions pu savoir, nous aurions probablement orienté notre vie autrement et peut-être, pour l’exemple, aurions nous visé l’achat d’un bien immobilier principal il y a longtemps.

Peut-être ne nous serions pas défoncés au travail pour sortir la tête de l’eau puisque, au final, il y a lieu de s’interroger sur l’intérêt de tout ça.

Peut-être que peut-être mais, d‘évidence, nous aurions fait d’autres choix.

Maintenant il est trop tard, nous sommes pris en otage et nous désespérons.
Vous dire que nous sommes écœurés est insuffisant.
Alors, lire que nous sommes des nantis………………. !!

Votez bien.
Moi c’est déjà décidé.
Autour de nous aussi.
Cordialement à tous, même à « BOUJHA ».

mercredi 29 juin 2011

Loi Boutin, un recul sur la mixité sociale

Une analyse assez fine de Stéphane Peu , Président de l'office HLM de Plaine Commune habitat en Seine St Denis qui décrypte les conséquences néfaste de la loi Boutin avec pour conséquence:
"de faire sortir du parc social les personnes 
un peu moins modestes que les autres. Mais, attention. Cette idée, qui peut apparaître comme justifiée de prime abord, modifie la conception 
même du logement social en France. 
Elle en fait un logement résiduel 
pour les plus en difficulté et non plus un logement à caractère universel pour le salariat.

Derrière, se profile 
un nouveau recul de la mixité 
sociale dans ces quartiers où cette 
mesure accentuera fatalement 
la concentration des plus pauvres 
et la ghettoïsation. Au-delà, 
ces surloyers sont aussi un moyen 
pour le gouvernement de porter 
le discrédit sur les HLM en suggérant qu’ils ne remplissent plus leur 
mission sociale, ce qui est totalement faux, et qu’il ne serait donc pas forcément nécessaire d’en construire de nouveaux.

http://communistesclichy92.elunet.fr/

Sarkozy casse les HLM : Déloger Pierre pour loger Paul

Lu dans PCF,
Hélas, amer consat plein de bon sens!


Déshabiller Pierre pour habiller Paul, version brique et béton : voilà la dernière trouvaille de Sarkozy pour mettre fin à la crise du logement en France. De dangereux spéculateurs se cacheraient aujourd'hui dans les étages de nos HLM de banlieues.

Des gens qui, par exemple, au soir d'une vie de labeur, auraient accumulé un magot tel qu'ils exploseraient les plafonds des ressources donnant droit à un logement social et l'occuperaient donc indûment.

Des gens sans scrupules qui paient chaque mois leur loyer, depuis des dizaines d'années, pour un modeste appartement dans un quartier où ils ont tissé leur réseau de relations... Leur vie est là. Mais l'ex maire de Neuilly est vigilant : ces locataires occupent des logements qui devraient revenir à plus pauvres qu'eux. Tous les trois ans, la situation des habitants des tours et barres sera passée au crible pour débusquer les abus.

 Après le travail précaire, le logis précaire. Fidèle à sa tactique de toujours, Sarkozy oppose entre eux les moins bien lotis : mal-logés et personnes en attente, interminable, de logements contre locataires de HLM. »Hypocrisie » disent les communistes. Légèreté, duplicité aussi. Les statistiques du mouvement HLM sont nettes : la proportion des ménages à l'aise financièrement dans le logement social ne cesse de baisser ; la paupérisation de la population dans les cités progresse à grands pas. Les quelques abus montés en épingle régulièrement pour légitimer cette politique ne représente qu'une goutte d'eau alors que les offices sont noyés sous les dossiers de 1,3 million de demandeurs de logement. La volonté présidentielle de provoquer le départ de leur HLM des « nantis » ne fera qu'accélérer la ghettoïsation de certaines cités. Une perspective qui inquiète les bailleurs sociaux : leur souci de préserver la mixité sociale dans les quartiers est battu en brèche par cette initiative. Et une fois dehors, poussés par des surloyers dissuasifs, les ex-locataires « trop riches » auront-ils alors les moyens de se loger quand les prix de l'immobilier ont atteint des sommets ?
Les statistiques, là encore, sont formelles : la part du budget des ménages consacrés au logement grandit de manière exponentielle. Pour la Fondation Abbé-Pierre, « dans beaucoup de zones, il sera impossible pour ces ménages d'accéder à un logement autre que social ». Bien sûr, Sarkozy, en toute démagogie, assure que, ainsi, des familles vivant aujourd'hui dans des conditions effroyables accéderont à un logement. Mais il dessine surtout une France où les plus pauvres seront concentrés dans des villes empêtrées dans les difficultés, quand les villes bourgeoises multiplieront les opérations immobilières, aidées en cela par la fiscalité prônée par ce gouvernement.
Le scandale ne se niche évidemment pas dans les immeubles HLM. Il réside dans le manque de volonté du pouvoir de s'attaquer résolument au problème. Les destructions-reconstructions n'ont prouvé qu'une chose : on reconstruit moins de social qu'on en détruit. Le mouvement HLM a résisté comme il a pu au projet gouvernemental de vendre 40 000 logements chaque année. Le livret A servira bientôt à autre chose qu'à construire du social. De la mairie de Neuilly à l'Elysée, la logique de Sarkozy est restée la même : chacun chez soi. A voir : Le bras droit de Christine Boutin logé en HLM à prix cassé (scandaleux !)

PrécaritéLogement

mardi 31 mai 2011

Des exemples de Surloyers abusifs


Sur ce premier cas, on constate un surloyer qui représente près de 20 % de la somme à payer !
Une augmentation brutale de 28 % subit en moins de deux ans : soit + 207 € / mois ;  ce qui implique des remaniements budgétaires assez considérables. Et cet impact sera encore plus considérable lorsque les enfants quitteront un à un ce foyer fiscal... Quel intérêt d'appauvrir une famille dont le revenu fiscal est de 61 000 € ? En fin de carrière, est ce un revenu familial indécent qui fait de vous un nantis, alors qu'il y a toutes les incertitudes des dernières années de travail dans le privé et les études coûteuses des enfants à financer... nb : après le départ de ses 2 enfants le loyer passerait à 2009,64€. (sic)


Un 2ème cas avec un surloyer qui représente plus du quart de la somme à payer !
Une augmentation de 18 % sur les deux dernières années : soit + 56 € / mois. Quel intérêt, après des années de présence dans cet appartement, de surcharger une femme seule disposant d'un revenu fiscal de 31 000 annuel ???  Qui sont les nantis ???  est ce que cette "redistribution" forcée est vraiment judicieuse ??? et correspond-elle à une politique de logement "social" pertinente ??


Sur ce 3ème cas , on observe un surloyer représentant plus de la moitié de la somme à payer !
Une augmentation insensée de 108 % en moins de deux ans : soit + 640 € / mois, pour un ménage impacté brutalement par le simple départ d'un enfant du foyer fiscal. Départ fiscal, mais certainement pas déport de la charge et de l'aide à consacrer aux enfants souvent plongés dans les affres du marché du travail des jeunes... Un foyer avec un revenu fiscal annuel de fin de carrière de 64 000 € ne constitue pas une famille de nantis, surtout lorsque l'on regarde l'actualité politique et boursière d'aujourd'hui... Et quel intérêt d'exproprier ces gens en grandes banlieues ?

Tous ces exemples, ont été établis avec les vrais fiches de loyers de logements HLM (PLA) parisiens, occupés et entretenus depuis moultes années par des personnes qui subissent brutalement ces surloyers abusifs et sans objets.

samedi 30 avril 2011

Il faut repenser le surloyer

Sur le site AgoraVox, un article d'opinion argumentant sur ce "foutu dispositif de surloyer, compliqué comme une machine de Shadoks" . Cet article s'intitule fort justement :

Il faut repenser le surloyer

I - Comment concilier surloyer et mixité sociale ?       bah ! c'est très mal parti
II - Le surloyer est un casse-être incompréhensible pour les locataires    oui ! tout à fait !

et en sus, c'est une source d'injustices kafkaïennes !


A lire juste là

mardi 26 avril 2011

«  Injecter de la mobilité  »

Circuler, circuler... les " injecteurs de mobilité " s'occupent de vous... bougez, bougez !

A lire l'article dans l'Humanité.fr : 

Le surloyer rassemble 

contre lui

La presse de gauche commence à bouger également au fil de témoignages ahurissants de locataires acculés au désespoir... et les associations de locataires soulignent :
"La Confédération nationale du logement (CNL) dénonçait une loi « restrictive et discriminatoire » quand l’association Droit au logement (DAL) critiquait un texte « très libéral, au secours des promoteurs et des bailleurs privés ».
et lire également le compte rendu de la décision de Plaine Commune Habitat (qui regroupe huit communes de Seine-Saint-Denis) qui " a annoncé qu’il n’y aurait pas de surloyers pour les locataires des organismes HLM publics et privés "

Par ailleurs, dans cette interview, Stéphane Peu, président de l’office HLM de Plaine Commune Habitat en Seine-Saint-Denis, décrypte les conséquences néfastes de la loi Boutin sur le logement social en France. , Stéphane Peu, président de l’office HLM de Plaine Commune Habitat en Seine-Saint-Denis, décrypte les conséquences néfastes de la loi Boutin sur le logement social en France.

Avec la loi Boutin, 
le nombre de locataires payant 
un surloyer passe d’une cinquantaine à environ 600, avec des montants 
de loyers bondissant parfois de plus de 100 % ! Dans notre agglomération de communes, les personnes concernées sont notamment des jeunes sans enfant ou des personnes d’un certain âge, souvent retraitées, dont les enfants ont quitté le domicile. Il ne s’agit pas, contrairement à ce que sous-entend la loi, de « riches » qui profiteraient du système, mais bien d’ouvriers et d’employés qui deviennent, à cause de cette loi, inéligibles au logement social alors qu’ils l’étaient auparavant.

La "matraque du surloyer"

Éditorial à lire de Michel Guilloux dans l'Humanité.fr lié à notre précédent article consacré à un malheureux retraité voyant du jour au lendemain son loyer passer de 470 € à 1 170 € sans aucune raison de pseudo justice sociale...

Paupériser, précariser, terroriser par la menace de surloyer sans objets ? pour quelle politique ???
On se le demande encore ???

Surloyers kafkaïen

Encore un témoignage ahurissant dans un article de l'Humanité.fr :
Bernard C. retraité 
de cinquante-sept ans, habite depuis vingt ans un deux-pièces 
à Saint-Ouen. 
À compter du 
1er juillet, son loyer sera multiplié par deux et demi. Conséquence des surloyers appliqués dans le parc HLM par la loi Boutin de 2009. Le retraité appelle à lutter contre la casse de la mixité sociale.
 
Suite à lire juste là

Comment passer de 470 € de loyers mensuel à 1 170 € sans que, loin de là, on soit un nanti !!!!

Voir également le n° spécial :

mercredi 6 avril 2011

Surloyer 2o11

Témoignages récents lus juste là : février et mars 2011 :
"Bonjour. Nous sommes en location HLM depuis près de 20 ans, avec un loyer de base d'à peu près 500. Notre situation ayant évolué avec les années, notre situation financière s'est améliorée et notre foyer n'est plus que de deux personnes, les enfants étant majeurs et partis. Notre loyer a été augmenté cette année de près de 600 euros dû au nouveau calcul du surloyer. Or, cette augmentation est démentielle car ce surcoût est impossible pour notre budget d'autant que je perds mon emploi fin février, mon entreprise déposant le bilan. Y a-t-il un recours possible au vu de cette augmentation incroyable et de ma nouvelle situation? Je vous remercie pour votre réponse."
et également :
"je viens de recevoir une lettre m'annonçant une super nouvelle le montant annuel du SLS pour 2011 s'élève à 105,62 contre 22,57 euros l'année dernière (5 fois plus) je viens d'appeler mon office HLM qui me répond que les coef. ont augmenté et que je dois payer, y'a pas de solution. le coefficient de dépassement l'année dernière était 1,00 et pour 2011 1,90 pour une surface habitable de 55,04, 1 seule personne au foyer sans personne à charge. C'est vraiment abusé !! y'a-t-il un recours possible ??? "

Surloyers abusifs jusqu'à quand ?

Quelques évocation d'atténuation de surloyers à lire sur le  Parisien.fr
A souligner notamment :  
"« Nous ne sommes pas contre le principe des surloyers. Le problème, c'est que cette loi a des conséquences désastreuses, estime Jean- Philippe Gautrais, adjoint PC au maire de Fontenay-sous-Bois délégué à l'habitat. C'est une remise en cause du logement social pour tous qui risque, à terme, de conduire à la fin de la mixité sociale. »
"Fontenay-sous-Bois compte s'inspirer de ce qu'a fait la Ville de Paris. Début janvier, les élus de la capitale ont tout simplement demandé à leurs bailleurs sociaux d'abaisser le seuil de déclenchement des surloyers."

Dans une circulaire du 30 décembre, le ministère du Logement a invité les bailleurs sociaux à modérer les surloyers, mais seulement à partir de 2011.  

Simple mesure électorale ? ou début de réflexion sur une loi injuste ? et sans impact sur la politique du logement !

mercredi 23 mars 2011

M Benoist Apparu : Ne négligez pas les classes moyennes, elles se vengeront!

Ministre du Logement, voilà un ministère où la cohésion sociale doit être une vertu cardinale. Cela exige sérieux, professionnalisme et bon sens, ce que je vous accorde bien volontiers. 

Que " l'argument de la mixité sociale  est une excuse pour ne pas agir ».
Qu'on « ne (peut) pas accepter que des personnes fragiles payent des loyers élevés dans le parc privé pendant que des personnes qui ont vu leur situation évoluer positivement se maintiennent dans des logements sociaux. »  face à l'opposition    des organismes HLM à mettre en œuvre le surloyer initié par la loi Boutin et les décrets Borloo  relève de la posture démagogique  et de l' opportunisme politique .
C'est oublier  que :
1) les responsables des organismes HLM ont, eux, une réelle connaissance de leur métier,  de leurs parcs et de leurs locataires et qu'ils craignent que le remède soit pire que le mal pour corriger quelques cas très isolés
2) les faits leur ont donné raison : 1%  à peine sont affectés par cette loi et encore sans réel vrai abus, mais touche dans leur chair quelques familles. 
En revanche c'est oublier que cette classe moyenne  contribue par ses loyers à:
1)  à  l'entretien du parc social
2)  au paiement des gardiens, 
3)  à la cohésion sociale,
4)  à lutter contre la ghettoïsation des immeubles par une mixité sociale équilibrée,

  M le Ministre, l'évolution de cette classe moyenne qui arrive en fin de carrière   n'a pas votre parcours et vit une triple  peine : elle n'arrive pas à se reloger dans le privé à Paris ou sa proche banlieue faute de moyens suffisants,  gagne juste assez pour pour se voir appliquer un surloyer prohibitif et subit ,en général, l'arrivée de nouveaux ménages qui arrivent en terrain conquis et multiplient les actes d'incivilité.

Face à cette situation, M le Ministre , que proposez vous à cette classe moyenne?
Partir à la campagne, demander l'hospitalité à quelques membres de sa famille mieux loti, pointer au chômage pour entrer dans les seuils des prestations sociales  , refuser toute promotion de peur d'être touché par le surloyer, arrêter les études des  enfants, céder sa voiture pour éviter les saisies....

Car pour mémoire je tiens à vous rappeler:
  • que ce dispositif s'est appliqué au 1er janvier 2009 et ce sans tenir compte des engagements financiers pris par ces familles dans les années précédentes,
  • qu'il a généré des hausses de loyers que le secteur privé  ne peut s'autoriser,
  • qu'il donne droit à aucun recours ni  procédure de médiation comme dans le secteur privé,
  • que sur Paris le barème est global , sans tenir compte de la nature des arrondissements,
  • qu'il remet en cause le principe du "maintien dans les lieux".

Désormais: le Public précarise davantage que le Privé et face au mépris du Gouvernement face à ces classes moyennes "trop riche pour être pauvre et trop pauvre pour être riches" pour partir ailleurs, elle est condamnée à vivoter dans son appartement, les yeux fixées sur les conditions de seuils et subir aujourd'hui la ghettoïsation et demain la délinquance.

Elles ne l'oublieront pas, M. le Ministre.

Vos témoignages nous intéressent, tous !

Paroles de Locataires a pour vocation à donner retentissement et à faire rebondir vos témoignages sur les impacts de cette loi Boutin sur votre vie :

  • Effet du SURLOYER soudain, montant aberrant d'augmentation, précarisation de votre bail et de votre avenir dans VOTRE logement... déménagement à envisager sérieusement et en dépit de votre attachement à votre appartement, voire premières expulsions notifiées ... etc etc

Envoyer nous par mail vos témoignages et vos commentaires, nous les publierons ici même, dans ce blog :

paroledelocataire (at) gmail (point) com

D'autres réactions aux surloyers abusifs

Toujours en marge de cet article sur dossier familial.com

" Et encore un surloyer en 3 ans nous sommes à 230 euros de surloyer ce qui fait une baisse du pouvoir d'achat de 2760 euros par an, ah oui j'oubliais j'ai été augmentée de 30 euros/mois cette année. Je suis scandalisée les foyers qui ont des revenus moyen plus (4300 euros/mois par foyer) paient de tous les côtés, je suis en couple non mariés ni pacses entre les impôts plein pot, le surloyer je ne peux plus m'offrir de plaisirs, plus un restau, rogner sur les vacances...et oui ça parait étrange mais entre mon compagnon et moi nous en avons déjà pour 750 euros par mois d'impôts sur les revenus, tout ça avec des salaires qui n'ont rien d'exceptionnels. Je n'ai pas les moyens d'acheter un appartement bien sûr sinon le problème serait réglé, j'aimerais savoir si un politique s'intéresse à notre catégorie sociale, pas un n'a bougé sur les surloyers c'est passé comme une lettre à la poste, la gauche qui se dit représenter les français moyens où était elle quand la loi est passée.. En ce qui concerne les surloyers j'ai déjà 2 amies qui ont fait le choix de déménager pour un appartement plus petit dans le privé qui apporte des prestations et surtout un environnement bien plus agréable. Conclusion, on oublie la mixité sociale car comme mes amies j'envisage de partir dans le privé avec des gens de ma "catégorie sociale" puisque le gouvernement a choisi de nous ghettoïser...quant aux présidentielles je resterai couchée et ce sera la première fois de ma vie que je ne voterai pas... "

et également :


" Je viens de recevoir ma quittance avec un surloyer de solidarité. J'en ai marre d'être solidaire de payer des impots alors que nous somme que 50 % à le faire, e payer une RDS et en plus un sur loyer. Je travaille, je paye plein pot sur tout je n'ai droit à rien mais je ne demande rien, mais je veux que l'on me foute la paie mon reste à vivre diminue de jour en jour, alors que je me lève tous les jours j'ai pas un gros salaire, juste dans la moyenne mon époux également. Nous n'avons pas de crédit et devons faire attention tous les mois pour ne pas être dans le rouge. Il y a un sérieux problème en France. L'idéale serait que toutes les classes moyennes quittent les logements HLM ILM et que les bailleurs se retrouvent avec des gens non solvables puisque c'est ce que l'on cherche !!! "

et encore :

 " Pourquoi un logement ne pourrait être gardé a vie ????
Ce système injuste pour 90% des personnes qui paye a ce jour un surloyer va chasser des honnêtes gens qui non pas les moyens d'acheter et de jouer le jeux des politiques de tous bord qui joue la spéculations immobilière
Crevons cette bulle et encadrons les loyers et les prix du privé qui sot en plus responsable de la crise . Il y a des logements pour tous si les prix sont en adéquations avec les salaires
La classe moyenne en à marre de payer pour tous le monde .
Ces mesure vous encore diviser les Français entre eux avec le risque d'une radicalisations des idées.
On dégoute les gens de travailler et de nous pousser a être assisté (travail au noir etc )
"


D'autres commentaires sur ce lien

mardi 22 mars 2011

Quelques réactions de plus à la loi Boutin:

Un extrait de commentaires issus de cet article sur les SURLOYERS

"Ceci est une vaste comédie, car n'ayant pas les moyens d'acheter une maison, l'Etat grève notre pouvoir d'achat pour que le représentant élu, abuse de ses droits et mette la France en déficit. C'est indigne que se soit la minorité qui profite des avantages tel que le remboursement des impôts aux riches. On massacre la classe moyenne. Assez d'esclavage déguisé. Le pire, si tout ceux qui paient les surloyers voulaient acheter du neuf le marché ne pourrait pas combler la demande. Le gouvernement est injuste mais un jour viendra ".

et encore

" Les surloyers Boutin sont sortis de la cervelle d'un sous -énarque soucieux de servir l'idéologie en cours. Leur application implique des renoncements et des sacrifices énormes de la part de gens qui organisaient leur vie et leur consommation autour d'antivaleurs : la location plutôt que la propriété; les quartiers populaires mixtes plutôt que les quartiers bobos; l'éducation des enfants, un souci de culture, plutôt que le bling-bling généralisé. Pour certains, et c'est mon cas, il faut même envisager d'abandonner son métier et s'inscrire au chômage, car certaines activités précaires deviennent impossibles s'il faut s'éloigner de 25 km de Paris. Je perds mon appart, je m'inscris au chômage (j'ai 50 ans merci la galère) et la petite dernière va vivre chez sa grand-mère pour pouvoir continuer à fréquenter son lycée parisien.

Je souhaite respecter le règlement de ce forum, je vais donc modérer ma conclusion. Il est net que l'on veut tuer un certain type de Français "moyen. "

Voir sur ce lien, dossier familial.com
.

mercredi 16 mars 2011

Surloyer : pas pour tout le monde pareil !

Un locataire touché brutalement par les surloyers Boutin, nous écrit :
Je viens d'être concerné par cette hausse abusive que représente le  surloyer a savoir ce mois de janvier 2011 : celui-ci est passé de 50 à 180  euros !  Je suis devenu riche d'un seul coup !

J'ai donc contacté les associations de défense des locataires de mon département (74) mais à priori peu de gens comme moi ont appelé. Enfin , il me semble que ces associations se sentent pas très "concernés" ; même que j'ai ressenti comme un certain détachement qui semblait dire ce n'est que justice et application de la loi...

Mais voilà, à la lecture de l'article suivant (12 mars 2011), je vois que nous ne sommes pas tous logés a la même enseigne sur le territoire Français !

http://pcfaubervilliers.fr/spip.php?article544

Je retiens la phrase suivante :
"C’est pourquoi, le groupe communiste et citoyen d’Aubervilliers a bataillé en conseil municipal pour obtenir le vote d’une délibération qui classe l’ensemble de la ville en zone hors surloyer" 
(qui était pourtant hors ZUS)

Incroyable : il me semble que je suis citoyen français et je devrais a juste titre bénéficier des mêmes décisions nationales sinon dites-moi a quoi servent ces lois discriminatoires selon la région ou l'on se trouve; je précise que je ne suis pas en ZUS (zone urbaine sensible) et que je devrais donc avoir droit comme à Aubervilliers de la non application du surloyer !

Il me semble qu'il y a la matière à soulever un problème d'ordre juridique !
Merci d'avance de me dire votre avis ?

En effet, une Loi discriminatoire et injuste, qui transpose la loi de la jungle du secteur locatif privé au logement social ??? Avec quel objectif ??? mystère ???

samedi 12 mars 2011

Application incohérente des Surloyers

Un autre témoignage de locataire en difficulté sur le site "le médiateur et vous"  à lire (avril 2010) .


" Entendre aujourd’hui que les « cadeaux fiscaux » pour les mieux lotis, même pour « seulement » 20.000 personnes, n’ont pas d’incidence sur les problèmes économiques de notre pays, pendant que des classes dites « moyennes » sont étouffées par des augmentations répétitives dans tous les domaines, et poussées vers la pauvreté... "

vendredi 4 mars 2011

Dans notre courrier

Dans notre courrier des situations alarmantes, qui deviennent... ordinaires.....
" Bonjour,

Les nouvelles ne sont pas bonnes.

Je me permets de vous écrire car j'ai reçu un courrier, m'annonçant
une nouvelle hausse spectaculaire du SLS ce dernier passe de 156,05 euros en 2010 à  276,71 euros en 2011 soit une hausse de 77%, alors 
que mon salaire n'a augmenté que 5%....

En tout, je devrai régler chaque mois 357,26 (loyer de base)+276,71(sls)+
80 (charge), soit en tout 713,97 euros pour un 58m2 en province. Il est même fort probable
que les charges soient revues fortement à la hausse en 2011 car au cours de
l'année de 2010 de nombreux locataires ont quittés leur logement (1 appartement 
sur 3 étant inoccupé). Cette somme me semble déraisonnable vu le prix du marché et toutes les façons je ne pourrai pas la payer. Avant de donner congé de cet appartement
j'appelle une nouvelle fois à votre aide. 

Par ailleurs, je tiens à vous préciser que je gagne en moyenne 2600 euros/mois,
et que j'ai de nombreux frais professionnels (billets de train/gazole/entretien auto...),
frais qui ne sont pas pris en compte pour le calcul du SLS.
De plus, bien qu'étant fonctionnaire titulaire, j'ai une situation des plus précaires
(que je ne souhaite à personne). En effet, je vais bientôt perdre mon poste (c'est devenu officiel).


Voilà, j'espère avoir été convaincant. Merci de me dire si le dossier est défendable,
avant que je prenne une décision définitive.

Très cordialement,

GD  "

Florilège de commentaires récents

Même, si ces temps ci, nous ne publions plus régulièrement, des lecteurs continuent de commenter nos notes précédentes. Par exemple :


"Il me semblait, jusqu'à ce que nous subissions du jour au lendemain une augmentation de loyer de 500 euros, que la loi disposait pour l'avenir. Or celle-ci est rétroactive et modifie totalement l'équilibre économique de quantité de ménages.Les associations de locataires estiment que peu de gens se sont manifestés pour l'instant. Ne peut-on inonder de courrier le secrétaire d'Etat au logement en décrivant la situation inqualifiable dans laquelle le gouvernement a plongé nombre de famille."   2 fév 2011


"si encore le paiement d'un surloyer pouvait développer des infrastructures dans les villes les plus pauvres... où va donc tout cet argent ?"  12 janv 2011




"TOUS LES MOI ON ME RACKET 1200 EUROS DE LOYER POUR UN 45 M² A BONDY TOUS LES ANS ON ME RACKET 1200 EUROS TAXE HABITATION POUR LE MEME LOGEMENT TOUS LES ANS ON ME RACKET ENVIRON 10000 EUROS D IMPOTS SUR LES REVENUS TOUS LES ANS ON ME RACKET 1300 EUROS IMPOTS SOLIDARITE JE NE SUIS QU'UNE EMPLOYEE DU SECTEUR PRIVE JE NE RECOIS AUCCUNE AIDE ET IL FAUT VIVRE A COTE IL YA DES DEPENSES QUE DOIS JE FAIRE POUR M'EN SORTIR"     27 oct 2010


" Bonjour, Par solidarité familiale, j’héberge ma petite soeur (élève infirmière et mère d'une petite fille de 4 ans dont le père a fuit sa responsabilité) depuis bien longtemps. Depuis février 2010, Paris Habitat m'exige près de 400E pour le SLS (Supplement Loyer pour Solidarité) en plus du loyer qui avoisine 500E à cause de cette fameuse loi BOUTIN. Tout ceci tout simplement parce que cette loi ne considère pas que ma soeur et sa fille ne sont pas considérées comme des personnes vivant dans mon foyer, alors que toutes les preuves sont là. Pourquoi une loi sensée "booster" la solidarité pénalise justement ceux qui hébergent leurs proches par solidarité à juste titre. Je me demande comment les députés ont pu faire passer une telle loi pleine de contradiction. Je suis tout simplement dépassé ! "  octobre 2010


" PRINCIPE LOIS BOUTIN: 1)Expulser par surloyer arbitraire les classes moyennes qui occupent les logements sociaux et qui règlent rubis sur l'ongle leur loyer (et surloyer qui existaient bien avant de Sainte Boutin) 2)Attribuer les logements aux assistés permanents qui ne paieront pas leur loyer et dégraderont avec grand plaisir leur home sweet home. 3)Expulsion des assistés permanents après 5 ans de non paiement des loyers. 4°)Retour au point 2). La boucle Boutin est bouclée.(1,6 millions d'euros pour sa nouvelle mission socialo mondiale) "   sept 2010


Bref, le sujet de ce blog reste d'actualité...