mercredi 15 juillet 2009

Surloyers HLM abusifs

Les élus Parisiens commencent à prendre la mesure de l'impact abusif des règles de surloyers décidés par la loi BOUTIN. Le 23 juin, Jean-Yves Mano, adjoint au maire de Paris chargé du logement, tenait un point presse sur les thèmes suivants :

Surloyer de Solidarité à Paris,
baisse des plafonds de ressources :
Sauvons la classe moyenne !

Il donnait notamment l'exemple suivant :

Cas de figure 2 :

" Un ménage de deux personnes locataire de la RIVP réside dans un F3 de 77 m². Chaque époux gagne 2.300 euros nets par mois (150% des plafonds de ressources).

Avec la réforme du SLS, ce ménage a vu son SLS mensuel passer de 127 euros en 2008 à 398 euros en 2009, soit une hausse de sa quittance mensuelle de près de 271 euros par mois.

En 2010, avec la baisse des plafonds de ressources, ce SLS passera à 625 Euros par mois.

En 2 ans, le SLS aura augmenté de 390 %, et le montant total cumulé du loyer et du surloyer sera passé de 603 euros à 1 101 Euros par mois soit une hausse de 83 % de la quittance logement en 2 ans.

Conséquence de ces hausses, le taux d’effort du ménage qui mesure le rapport entre ses ressources et le montant loyer + surloyer acquitté atteindra 24 % au 1er janvier 2010 alors qu’il était de 13 % en décembre 2008. "

Pour quelle justice sociale ???



10 commentaires:

  1. Et tu crois qu'ils payent combien ceux qui n'ont pas le droit à un hlm? Le taux d'effort dépasse les 30-35% alors 24% moi je signe tout de suite!

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  2. reponse à anonyme:
    c'est avec des gens comme toi que la france avancera, il faudrait peut etre mettre ceux qui travaillent à 60 kilometre de leur lieux de trvavail et ceux qui ne travaillent pas à leur place. Moi je réside sur paris et y travaille si rien est fait je devrais soit partir de partir de paris et quittais mon emplois car je n'aurais pas les moyens de payer un surloyer ou m'exiler en banlieu et me taper les trajet pour me rendre au taf. Je sais que certains le fond mais est ce une raison pour que les classes moyenne paient encore.

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  3. Même chose qu'intervenant n°2. Perdant mon appart près de Paris, je perds aussitôt mon boulot(précaire). C'est perdant-perdu.Et bonjour Paul-en-ploie.

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  4. J'ai vécu jusqu'à l'âge de 7ans dans une cave aménagée puis de 7 à 16 ans dans un immeuble délabré sans w.c. ni salle de bains. Dans le premier logement HLM nous dormions à 3 (mon frère ma soeur et moi)dans la même chambre mais avec une salle de bains c'était Versailles. Par reconnaissance por ces efforts pour l'habitat et le développement des activités socio-culturelles et sportives dans ma commune j'ai encadré BENEVOLEMENT pendant 20 ans, 15 à 20 heures par semaines un club sportif . Avec ma femme nous étions enseignants auxiliaires au smic et nous avons obtenu un 2 pièces, puis 3, puis 4 et 5 pour accueillir et éduquer nos 3 enfants. A plus de 40 ans nous avons passé des concours (cours du soir, etc...) qui nous amènent, à la retraite depuis deux ans à devoir payer un TRIPLEMENT du loyer sous peine d'expulsion. Nous n'avons aucun patrimoine car nos deux familles étaient de petite condition et nos 3 filles ont fait des études supérieures. Maintenant qu'on s'est bien servi de nous on nous met à la porte d'un logement qu'on occupe depuis 27 ans? Le "bien vivre" dans notre cité est lié à la mixité sociale qui y existe. L'avenir c'est le ghetto de pauvres, l'embrasement des banlieues, les loyers impayés et la dégradation du patrimoine de la ville? Tout cela pour alimenter les bailleurs privés qui ne se rendent pas compte que si l'environnement se dégrade la valeur de leurs logements s'effondrera. Alors la loi Boutin qui réduit les aides à la construction de logements sociaux aura produit l'effet inverse de celui annoncé et détruit la cohésion sociale de nombreuses villes, cités et quartiers. Qui aidera nos voisins illétrés dans leurs démarches administratives, qui fera les courses de la grand-mère invalide, qui régulera les débordements des ados,...quand nous seront partis...je ne sais où? Qui comprendra, si nous restons, que nos voisins de la cité limitrophe ILN avec des revenus 2 fois plus élevés payent 400 euros de moins de loyer dans un appartement avec 30 m2 de plus? NOUS RESTERONS, NOUS REFUSONS DE PAYER CE SURLOYER ABUSIF ET NOUS NOUS OPPOSERONS COLLECTIVEMENT A TOUTE EXPULSION.

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  5. ce gouvernement fait n'importe quoi surtout pour la classe moyenne

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  6. Travailler plus pour payer plus voila le vrai slogan de Sarko. Quand les classes moyennes modestes auront quitter tous les HLM qui paiera?
    Surement pas les nouveaux locataires qui de toutes façons ne payent déja pas actuellement...c'est une honte et on saura s'en souvenir le jour des élections.

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  7. Faire payer sans avoir aucune réaction des moutons que nous somment c'est si facile.
    Bientôt 30 ans de boulot et toujours habité à Paris et être onligé de partir.
    Aider son prochain oui
    Mourir pour lui NON
    Pour quand une manifestation de tous les moutons.
    mare de se faire tondre.

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  8. DAILLY CHRISTIANE25 mars 2010 à 15:58

    J'habite depuis 1977, un appartement H.L.M. du 1 % patronale : 38 mètres carrés, soit deux petites pièces, pour trois !
    Mon loyer + sur loyer était de 600 €
    Là, il vient de passer à 1 244,09 €/mois !!!
    pour 38 mètres carrés
    c'est de l'escroquerie !!

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  9. si encore le paiement d'un surloyer pouvait développer des infrastructures dans les villes les plus pauvres... où va donc tout cet argent ?

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  10. Intéressant, donc le ménage gagne 4600e net/mois économise toujours 400e / mois sur son loyer par rapport aux prix du privé à Paris.

    A 24e/m² dans le privé ils pourraient au mieux espérer se loger dans 64m².
    Le problème c'est donc les loyers du privé parce que à ce prix là (1101/mois) ce n'est plus une si bonne affaire qu'a 603e/mois mais ca reste une bonne affaire (400e d'économisé tous les mois et 13m² c'est a dire une pièce de plus).

    Bien évidement ce couple va payer le surloyer et pas quitter son logement. Il est vrai que cette augmentation nécessite une réorganisation du budget mais ca ne doit pas non plus être une catastrophe.

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