Sur ce premier cas, on constate un surloyer qui représente près de 20 % de la somme à payer !
Une augmentation brutale de 28 % subit en moins de deux ans : soit + 207 € / mois ; ce qui implique des remaniements budgétaires assez considérables. Et cet impact sera encore plus considérable lorsque les enfants quitteront un à un ce foyer fiscal... Quel intérêt d'appauvrir une famille dont le revenu fiscal est de 61 000 € ? En fin de carrière, est ce un revenu familial indécent qui fait de vous un nantis, alors qu'il y a toutes les incertitudes des dernières années de travail dans le privé et les études coûteuses des enfants à financer... nb : après le départ de ses 2 enfants le loyer passerait à 2009,64€. (sic)
Un 2ème cas avec un surloyer qui représente plus du quart de la somme à payer !
Une augmentation de 18 % sur les deux dernières années : soit + 56 € / mois. Quel intérêt, après des années de présence dans cet appartement, de surcharger une femme seule disposant d'un revenu fiscal de 31 000 annuel ??? Qui sont les nantis ??? est ce que cette "redistribution" forcée est vraiment judicieuse ??? et correspond-elle à une politique de logement "social" pertinente ??
Sur ce 3ème cas , on observe un surloyer représentant plus de la moitié de la somme à payer !
Une augmentation insensée de 108 % en moins de deux ans : soit + 640 € / mois, pour un ménage impacté brutalement par le simple départ d'un enfant du foyer fiscal. Départ fiscal, mais certainement pas déport de la charge et de l'aide à consacrer aux enfants souvent plongés dans les affres du marché du travail des jeunes... Un foyer avec un revenu fiscal annuel de fin de carrière de 64 000 € ne constitue pas une famille de nantis, surtout lorsque l'on regarde l'actualité politique et boursière d'aujourd'hui... Et quel intérêt d'exproprier ces gens en grandes banlieues ?
Tous ces exemples, ont été établis avec les vrais fiches de loyers de logements HLM (PLA) parisiens, occupés et entretenus depuis moultes années par des personnes qui subissent brutalement ces surloyers abusifs et sans objets.
Hélas vrai, je suis dans un cas analogue et je dois subvenir aux frais de pension de ma mère placée en maison de retraite. Comment faire? Je ne bénéficie pas de la moindre APL, AL, ni d'aucune prestation sociale.
RépondreSupprimerDès lors comment faire?
De plus,aucune association pour crier au scandale, je suis français, et naturellement nanti.
La loi du 6 juillet 1989 impose une prise en compte de la zone de voisinage pour fixer la revalorisation du loyer.
RépondreSupprimerRien de cela en ce qui le SLS, le montant est unforme quelque soit votre lieu d'habitation 19ème, 5ème , 16ème (soit 21,75€).
Belle égalite.
Une mesure qui profite encore au plus pistonné quand on sait les PLI et ILN, le haut de gamme des logemnts sociaux est exempté du SLS!
Cet article est consternant. Etes-vous conscient des loyers pratiqués pour des logements équivalents dans le parc privé ?
RépondreSupprimerDans le 12ème :
95m² ? Ca démarre à 2135€/mois, contre 941€ dans votre exemple.
45m² ? 899€/mois minimum contre 361€.
60m² ? 1390€/mois minimum contre 1231€.
Vous pouvez vérifier sur sel*ger.com. Ah et vous savez aussi qu'il n'y a pas d'abattement pour le ou les enfant(s) à charge dans le privé ?
La majorité des gens qui touchent moins voire autant que les cas que vous citez, respectivement 5083€ nets/mois à 2, 2583 à 1 et 5333 à 2 doivent se loger dans le parc privé.
Alors oui, qui sont les nantis ?
je suis veuve avec deux enfants en bas age, je suis à paris dans le 13eme dans un deux pieces de la rivp. Pour cet appartement je paie 815 environ charges comprises mais sans l'electricité donc sans le chauffage et les chaudieres pour l'eau chaude.
RépondreSupprimerMon appartement à des infiltrations d'eau important quand il pleut je vis avec des bassines. et l'hiver il fait froid car les fenetres ne sont pas hermetiques (+ de 400 euros d'edf l'hiver par bimestre).
On vient de me proposer un autre appartement 4 pieces pour 1086 plus 145 charges+ 96 de frais annexe et ca toujours sans le chauffage donc cela va tourner dans les 1450 euros par mois...
donc je vais etre obliger de refuser et de rester dans mon appartement qui prend l'eau, c'est vraiement faire des propositions au personnes pour rien, le plus drole c'est que dans mon immeuble il y a des appartements libres et que en face de chez moi il vient de construire des appartements et le 3 pieces est à 700 euros charges compris (ca je pourrai payer),
mais ces appartements la, ils sont pas pour moi.... edith
c'est amusant moi je gagne 1500e net et j'ai même pas droit de me loger sur paris ou proche banlieu car pour 650e et à peine 15m carré on me dit que je ne gagne pas assez , car je ne couvre pas 3fois le montant du loyers
RépondreSupprimerAlors désolé si je ne pleure pour vos exemples et que je ne peux qu'approuvé que l'on dégage les gens qui gagne bien leurs vieet sont logé du parc des hlm de paris
Moi avec mes 1500net par moi ce qui est un bon salaire , j'arrive même pas à me loger et je dois tout les jours demander à des amis de m'héberger et pourtant je me lève tout les jours pour travailler et ne peut pas vivre autre part que sur paris , vu que le travaille je dois me lever à 3 du matin. Mais bon c'est vrai que les gens qui sont dans les HLM de paris en pleins chatelet les halles payant 500e pour un 3 pièces de 55m je vais effectivement les plaindre , ils sont tellement malheureux avec un si gros loyers et leurs si petit salaire de 3 000e
ce ne sont pas des sur-loyers abusifs comme titrait l'article mais plutôt à l'inverse sous-loyers abusifs surtout pour des revenus très correct. vous etes déconnecté de la réalité des loyers du marché !!
RépondreSupprimerLes exemples cités sont à 5 000 € de revenu par mois. A ce salaire-là, autant acheter une propriété pour investir plutôt que d'habiter dans des cages à lapin et lâcher un surloyer exorbitant. La majorité des locataires en hlm ne dépasse pas 3000 € par mois. Et encore, à se niveau, c'est déjà pas mal.
RépondreSupprimerClichés et réductions à la française: oui à 5000/mois il es possible de devenir propriétaire, mais où?
RépondreSupprimerA Paris ? surement pas
En banlieue , peut être...
En province assurement
Mais c'est oublié- au moins - une donnée fonfamental celui de l'offre d'emploi
C'est oublié qu'initialement les HLM éatient à l'adresse des classes moyennes et qu'en grande partie ils ont joué ce rôle jusqu'à la loi Boutin.
RépondreSupprimerDésormais ils se getthoïsent, les incivilités se multiplient, les dégradations s'amplifient, les nouveaux élus bénéficaires de tous les minima sociaux estiment qu'il s'agit là d'un droit et se moquent de ce bien commun ( drogue et délinquence explosent) et les offices font payer aux seuls locataires solvables les frais d'entretien....
Non, je ne suis pas déconnecté du marché, le SLS est 22€du mq c'est précisément le prix du marché.
RépondreSupprimerAvec une différence Paris habitat aligne tous les arrondissements sur ce montant or vous en conviendrez :
le 6ème n'est pas le 20ème
l'arrivée massive depuis la loi Boutin d'une population étrangère ou rétive au règle de vie en communauté pose aussi un vrai problème
C’est avec beaucoup d’intérêt que je viens de parcourir votre site, découvert opportunément tandis que je recherchais sur l’internet tout ce qui pouvait avoir trait à ce surloyer aussi abusif qu’injuste qui me frappe également.
RépondreSupprimerCe faisant, je prends connaissance de l’avis de « BOUJHA » qui me paraît un tantinet orienté au travers du filtre préalable qu’il a souhaité poser de façon quasi caricaturale : Nous sommes des nantis !
Cela me fait bondir aussi je désire lui répondre.
Il a un peu plus de vingt ans, mon épouse, notre alors jeune enfant et moi-même avons obtenu un appartement de 62 M2, dans le 12° arrondissement de Paris dont nous sommes tous trois natifs.
Celui-ci nous a été attribué dans le cadre du 1% patronal auquel notre employeur commun cotisait.
Nous n’avons pas choisi l’habitat dont il est question mais accepté tout simplement ce qui nous était proposé, en l’espèce dans le parc HLM de la Ville de Paris, aujourd’hui nommé Paris Habitat.
Évidement, la faiblesse de nos revenus de l’époque justifiait cette attribution.
Nous faisons partie de ces gens qui, plutôt que se plaindre et revendiquer sans cesse ont fait choix de travailler pour tenter, à force de persévérance, de s’élever socialement.
Nous y avons réussi un peu, bien modestement et ce faisant, au fil du temps, sans que cela jamais ne nous ait semblé contestable, nous avons supporté un surloyer.
Nous avons toujours considéré cette contribution légitime puisqu’elle nous paraissait équilibrée.
je poursuis...
RépondreSupprimerLe problème du surloyer « BOUTIN » est sa disproportion qui nous fait dire qu’il vise à virer littéralement les classes moyennes du parc social ce qui est inique mais aussi totalement idiot.
En effet, où en sommes nous aujourd’hui de cette mixité sociale dont on nous rebattait les oreilles ?
J’ai vu pour ma part des voisins de longue date quitter en pleurant ce qui était alors un havre de paix où nous vivions tous en parfaite harmonie.
Ils ne pouvaient plus, pour prendre l’exemple d’une famille dont je conserve un souvenir aigu, payer les études, de longue date engagées, de leurs deux filles pas plus que supporter parallèlement le crédit de la maison achetée en province en prévision de leur future retraite.
Ces gens étaient-ils des nantis ?? Certes non, tout simplement des français moyens qui avaient bossé dur et qui, arrivés vers la cinquantaine, commençaient à s’en sortir un peu.
Que doit-on leur reprocher ? D’avoir travaillé beaucoup ? D’avoir fait de l’éducation de leurs enfants une priorité ? D’avoir rêvé d’une petite maison pour se rapprocher de leurs racines provinciale pour y finir gentiment leur vie ?
Je rappelle à « BOUJHA » que ces voisins, comme nous, n’ont eu aucun passe droit pour obtenir leur appartement à l’époque. Ils ont été, comme nous, à l’école de la patience avant d’en obtenir un au terme de longues années d’attente.
Ils n’ont, comme nous, volé personne.
Ils ont pris, comme nous, des engagements en regard de la situation qui était la leur et qu’ils croyaient pérenne alors que, je le redis, nous supportions un surloyer dont le but était de rééquilibrer justement les choses.
La situation de ce havre de paix est aujourd’hui catastrophique,
L’habitat se dégrade de jour en jour du fait des incivilités de ceux tendent à dépasser la masse critique, l’essentiel ne travaillant pas et beaucoup ne payant même pas du reste un loyer.
Ceux qui peuvent fuient, ce qui ne fait qu’aggraver et amplifier le problème qui s’auto-nourrit ainsi, tandis que Paris Habitat paraît ne plus avoir les fonds suffisants pour entretenir ce qui tourne lentement mais surement au ghetto.
Une grande partie, dont je suis, est prise dans la nasse et ne sait plus que faire.
J’invite « BOUJHA » à examiner sérieusement les références de loyers pour livrer des chiffres un peu plus crédibles.
Cette mesure est inique : doublement du loyer, volonté délibérée de chasser un locataire qui payait son loyer au profit d'un autre qui de son coté bénéficiera de l'APL et autres prestations qui ruinent peu à peu les offices HLM.
RépondreSupprimerPar ailleurs à l’heure où l'on manque de crèches possibilité de prendre ses petits enfants, voir d'offrir ses chambres à de jeunes étudiants.
La mesure Boutin contribue à la ghettoïsation des immeubles sociaux: depuis la mise en place de cette loi l'arrivée de la nouvelle population multiplie les incivilités, dégradations....ce qui conduit les offices HLM à faire payer de plus en plus aux locataires les travaux d'entretien et de maintien en état !