En préambule, je souhaite saluer votre honnêteté intellectuelle tandis que vous laissez loyalement s’exprimer sur votre blog des idées pas forcément favorables à vos récentes décisions.
Dès lors, il ne me paraît pas inutile de vous éclairer, comme d’autres l’ont fait ici avant moi, sur les conséquences de votre loi sur une famille très typiquement moyenne.
J’ai 53 ans, mon épouse 52 ans et notre fils 23 ans, vient déterminer ses études, et demeure avec nous dans le petit trois pièces que nous occupons au sein d’un quartier de Paris dont nous sommes tous trois natifs.
Il y a une vingtaine d’années, ce logement nous fut attribué par l’intermédiaire du 1% patronal.
Dès lors, nous nous étions inscrits dans l’idée que nous pourrions rester là jusqu’à la fin de nos jours, aucune raison contraire n’étant de nous connue,puisque cela paraissait relever du reste de la convention passée entre lepropriétaire et l’entreprise qui nous emploie.
Nous avons travaillé, beaucoup, pour tenter de nous élever socialement et,ce faisant, au fil du temps nos revenus ont évidemment progressé.
Ainsi, il fut un jour où nous avons commencé à payer un surloyer dont nous n’avons jamais discuté la légitimité du fait de son caractère raisonnable.
Durant toutes ces années, nous avons réussi tout d’abord à remonter une situation sociale difficile, puis nous nous sommes attelés à améliorer notre habitat en le meublant plus confortablement et en y faisant pratiquer quelques travaux tandis que nous pensions pérenne notre installation dans les lieux.
Surtout, et nous n’en sommes pas peu fiers, nous avons pu offrir à notre fils les études qu’en notre temps, enfants d’ouvriers, nous n’avions pu suivre.
Il y a peu, nous envisagions même de concrétiser le rêve de notre vie, plus précisément l’achat d’un petit bien immobilier en province en complétant d’un crédit le modeste pécule dont nous disposons après avoir lentement économisé, euro après euro.
Et puis………….votre loi……………..
Dans l’immédiat, notre fils habitant encore avec nous, le surloyer fortement majoré (250€) qui vient de nous être signifié reste en ce qui nous concerne dans les limites de l’acceptable.
Par contre, dès qu’il quittera le domicile familial, ce surloyer deviendra plus que dissuasif et nous étranglera littéralement.
Il est tellement exagéré, comme la brutalité des mesures qui l’accompagnent qui ne prévoyaient même pas dans un premier temps la notion de prix du marché, que je le qualifierais d’haineux.
C’est en tout cas ainsi qu’il est vécu par les français moyens que nous sommes, cochons de payeurs, comme toujours. Y sommes nous pour quelque chose si nos représentants politiques n’ont pas géré le problème du logement comme il se devait ?
D’autres mesures ne pouvaient-elles être envisagées comme celle qui semblait à l’étude il fut un temps et qui visait, dans le droit fil de la volonté de notre Président, à favoriser l’accession à la propriété par la vente des logements sociaux à leurs occupants ?
Voilà une mesure positive qui aurait à la fois dégagé des fonds pour la construction en répondant à l’aspiration d’un grand nombre.
Dès lors, il ne me paraît pas inutile de vous éclairer, comme d’autres l’ont fait ici avant moi, sur les conséquences de votre loi sur une famille très typiquement moyenne.
J’ai 53 ans, mon épouse 52 ans et notre fils 23 ans, vient déterminer ses études, et demeure avec nous dans le petit trois pièces que nous occupons au sein d’un quartier de Paris dont nous sommes tous trois natifs.
Il y a une vingtaine d’années, ce logement nous fut attribué par l’intermédiaire du 1% patronal.
Dès lors, nous nous étions inscrits dans l’idée que nous pourrions rester là jusqu’à la fin de nos jours, aucune raison contraire n’étant de nous connue,puisque cela paraissait relever du reste de la convention passée entre lepropriétaire et l’entreprise qui nous emploie.
Nous avons travaillé, beaucoup, pour tenter de nous élever socialement et,ce faisant, au fil du temps nos revenus ont évidemment progressé.
Ainsi, il fut un jour où nous avons commencé à payer un surloyer dont nous n’avons jamais discuté la légitimité du fait de son caractère raisonnable.
Durant toutes ces années, nous avons réussi tout d’abord à remonter une situation sociale difficile, puis nous nous sommes attelés à améliorer notre habitat en le meublant plus confortablement et en y faisant pratiquer quelques travaux tandis que nous pensions pérenne notre installation dans les lieux.
Surtout, et nous n’en sommes pas peu fiers, nous avons pu offrir à notre fils les études qu’en notre temps, enfants d’ouvriers, nous n’avions pu suivre.
Il y a peu, nous envisagions même de concrétiser le rêve de notre vie, plus précisément l’achat d’un petit bien immobilier en province en complétant d’un crédit le modeste pécule dont nous disposons après avoir lentement économisé, euro après euro.
Et puis………….votre loi……………..
Dans l’immédiat, notre fils habitant encore avec nous, le surloyer fortement majoré (250€) qui vient de nous être signifié reste en ce qui nous concerne dans les limites de l’acceptable.
Par contre, dès qu’il quittera le domicile familial, ce surloyer deviendra plus que dissuasif et nous étranglera littéralement.
Il est tellement exagéré, comme la brutalité des mesures qui l’accompagnent qui ne prévoyaient même pas dans un premier temps la notion de prix du marché, que je le qualifierais d’haineux.
C’est en tout cas ainsi qu’il est vécu par les français moyens que nous sommes, cochons de payeurs, comme toujours. Y sommes nous pour quelque chose si nos représentants politiques n’ont pas géré le problème du logement comme il se devait ?
D’autres mesures ne pouvaient-elles être envisagées comme celle qui semblait à l’étude il fut un temps et qui visait, dans le droit fil de la volonté de notre Président, à favoriser l’accession à la propriété par la vente des logements sociaux à leurs occupants ?
Voilà une mesure positive qui aurait à la fois dégagé des fonds pour la construction en répondant à l’aspiration d’un grand nombre.
Jacques
C'est très bien dit
RépondreSupprimer"brutalité des mesures " (...) "haineux".
Nous sommes effectivement les cochons de payeurs sur 100 de revenu supplémentaire après 50 de charge patronale et salariale, sur les 50 qui te restent, tu as l'IRPP selon ta tranche disons 15 pour qui est à 30%, selon ta situation le supplément de loyer et enfin la TVA sur tout ce que tu achètes...
Bref, on est des cons.
Cette loi Boutin est inique.
Tu perds ton un enfant dans un accident et BANG l'année, c'est hep Monsieur, vous n'êtes plus que trois occupants et et non quatre. Il faut passer à la caisse et payer un surloyer.
Qui doit être solidaire dans ce cas, le couple endeuillé qui a des forts revenus ou bien la société qui doit porter assistance psychologique à ce couple...
D'autant que quand les enfants partent, même moins tragiquement, il faut souvent les aider fortement financièrement à prendre leur indépendance. Bien plus qu'auparavent et pendant de nombreuses années...
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