" ... Quelles alternatives s'offrent aux petites classes moyennes dont vous avez programmé l'exclusion des logements sociaux ? Demeurer s'il est possible dans le secteur social et payer un loyer d'un montant devenant rapidement prohibitif eu égard aux ressources réelles dont disposent les foyers les plus modestes et au faible niveau le plus souvent de prestations délivrées par le bailleur social, payer un loyer d'un montant plus prohibitif encore dans le secteur privé où la modération n'est pas de mise, s'endetter pour de longues années en formant le projet d'une accession à la propriété devenue souvent inaccessible en raison de la progression des prix, ou se résoudre à louer un logement très éloigné de son lieu de travail, là où les loyers sont moins chers ?
... Où est la cohérence dans tout cela ? Où sont les mesures d'accompagnement telles qu'un transfert vers des logements de type intermédiaire lorsque l'on apprend que pour Paris, 5% seulement des 110.000 demandes de logements présentées tous secteurs conventionnés confondus, sont satisfaites ? ...
Dans un contexte de crise économique et sociale, assombri par des perspectives très incertaines, des menaces sur l’emploi, sur le pouvoir d’achat, sur l’épargne des particuliers, vous défendez un projet qui suscite peu d’espoir et qui soulève beaucoup de mécontentement. Voilà ce qui s’appelle être à contre courant !
Il serait de sage politique de faire preuve de modération vis-à-vis des occupants des logements sociaux qui relèvent des catégories « intermédiaires » et notamment à l’égard des plus modestes d’entre eux.... "
Christian B.
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