Nous prenons acte de vos déclarations et engagements notamment en ce qui concerne la préservation de la mixité sociale et du maintien des classes moyennes dans les logements sociaux. En effet nous sommes nombreux à être TROP RICHES pour le HLM et TROP PAUVRES pour le logement intermédiaire ou privé ; surtout dans les phases critiques de fin de carrière et de départs des enfants...
Parole de Locataire cherche à exprimer ce point de vue face à l'impact scandaleux de la loi BOUTIN qui déclenche des SURLOYERS ABUSIFS et envisage même des EXPULSIONS que le Privé n'oserait pas réaliser !!! Nous attendons sur ce sujet des engagements et des actes de votre part .
Salutation
http://parolesdelocataires.blogspot.com
Qui se voulait et se veut encore le défenseur des classes moyennes?
RépondreSupprimerA quelle majortité appartiennent M Borloo inspirateur du décret du 21 aout 2008 et Mme Boutin auteur scélérate de la loi sur le logement social?
Ah oui, les régionales... je ne serais pas amnésique.
Il faut commencer par expulser tous les cas sociaux qui créent des troubles de voisinage au quotidien. Paris Habitat manque régulièrement à son obligation d'assurer la jouissance paisible des logements à ses locataires.
RépondreSupprimerLe jour où dans nos quartiers, nos HLM, il n'y aura plus que et strictement que des personnes et familles à très bas revenus, foyers en grande diffulté et individus n'ayant pas la possibilité financière de les quitter, ces HLM, et bien ils auront tout gagné, les fossoyeurs de la mixité sociale. Parce qu'avec 300 euros de surloyer à partir de l'an prochain, je peux vous le garantir, je vais la quitter, ma cité ! Plus personne qui ne soit imposable donc plus de revenus liés à la taxe d'habitation pour les communes concernées : une belle perspective, et grand pas en avant pour le logement, et nos banlieues...
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerNos politiques perdent la tête et plus grave encore le bon sens.
A l'heure où le secteur privé prend conscience de la crise et limite les hausses de loyers, le secteur public - dit social - augmente ses loyers de 2% mais comme cela est insuffisant il créee de toute pièce une catégorie de "riches" qu'il stigmatise par le biais du décret du 21 aout 2008 et la loi Boutin en proposant des hausses de loyers de 200€ à 300€, une paille en pourcentage quand on perçoit des indemnités de parlemùentaires ou de ministres....
Les personnes au dessus des plafonds définis chaque année par décret n'ont rien à foutre dans des logements sociaux, quelqueque soit leur type (PLU, PLUS...). Je rappelle que 70% de la pop française pourrait y prétendre, alors dégagez les haut revenus, les autres dorment dans leurs voitures, en foyer... alors qu'ils travaillent eux-aussi figurez-vous !
RépondreSupprimerIls dorment dans leur voiture justement parce qu'ils sont dans des catégories intermédiaires où ils n'ont droit à rien : pas d'APL, ni d'aides sociale autres, et ça grace à des gens qui pensent comme toi : 'tu travailles, t'as un salaire, cool, alors va dans le privé, ici c'est pour ceux qui ont moins de chance que toi, ceux qui n'ont pas de boulot, les familles nombreuses sans revenus, les mères célibataires au chômage...". Alors évidemment mille fois oui à la priorité à l'extrême fragilité, mais en faire une condition sine qua non pour la vie en quartiers populaires, cela crée d'autres fragilités, et provoque des désequilibres destructeurs. Avec ce système pervers et idiot, les quartiers populaires demain seront peuplés exclusivement de rmistes, de chômeurs et de sans revenus divers (population dont j'ai fait partie longuement), précarisés à l'extrême, ghettoïsés pour de bon, délaissés des commerces et des possibilités de loisirs que l'on peut trouver ailleurs. Un avenir radieux pour les bailleurs sociaux, et les budgets des collectivités, qui se ressentira sur l'entretien de ces endroits et la qualité de vie que l'on y trouve... Une connerie sans nom. J'habite depuis 30 ans en Seine-Saint-Denis, et j'ai vu les classes moyennes déserter, et ces surloyer empirer les choses, les rues et bâtiments se dégrader et de nouvelles populations de plus en plus pauvres arriver au fur et à mesure que ceux qui le pouvaient se barraient. Alors qu'on vire un haut fonctionnaire de son 150 m2 dans le logement social Parisien qu'il ne paye presque pas, ok, mais virer -en augmantant les loyers de façon inconsidérée- ceux qui ont réussis à trouver du boulot et s'en sortent un peu, mais qui souhaient rester et bosser dans leur banlieue qui pue de plus en plus la pisse, c'est une mesure malodorante et hypocrite de bien-pensant qui n'y vit pas, en banlieue. Mixité sociale n'est pas un vain terme. Et il peut aller de paire avec la prise en compte des urgences sociales. Par contre, virer l'aveugle parce qu'un cul-de-jatte arrive, c'est une course malsaine et crétine.
RépondreSupprimerLe calcul d'un SLS se déterminait avec ces critères :
RépondreSupprimeravant la loi BOUTIN : Le plafond des ressources était en rapport avec la catégorie à laquelle on appartenait en tenant compte du nombre des personnes occupant le logement. Exemple je suis seule avec deux enfants adultes - non considérés à charge - nous étions comptés pour 3 personnes. Le plafond correspondait à la catégorie 3. Le revenu imposable de l'année N-2 tenait donc compte de l'ensemble des revenus des personnes vivant au foyer. Je n'avais pas été assujetie à un surloyer car le plafond d'alors était en rapport avec la catégorie tenant compte du nombre de tous les occupants et de leurs revenus.
Avec la loi BOUTIN : le plafond des ressources qui détermine la catégorie à laquelle on appartient désormais ne tient plus compte du nombre des personnes occupant le logement. Exemple : je suis considérée comme célibataire (parce que je suis la seule titulaire du bail et que mes enfants ne sont pas comptés à charge - (je précise que l'un est RMiste et l'autre a des revenus non imposables et que compte tenu de leurs situations il leur serait impossible de se loger) et passe en catégorie 1 alors que nous sommes trois à la maison. Le revenu imposable de l'année N-2 ne tient donc plus compte de l'ensemble des revenus des personnes vivant au foyer mais uniquement mes propres revenus (avec un plafond amputé de 10 % et de surcroît en catégorie 1) de manière à ce que je subisse un surloyer dans des conditions des plus abusives qui soient sous la couverture d'un décrêt. Je viens de recevoir de mon bailleur la notification que je serai assujetie à un surloyer de 262,74 euros avec effet rétroactif au 1er janvier sur ma prochaine quittance. Résultats la prochaine quittance sera de 740,84 + 4 x 262,74 soit 1791,80 euros et les mois suivants, jusqu'à la prochaine hémorragie si les plafonds continuent de baisser, à 1003,58 euros. Les Suppléments de loyer de solidarité sont supposés nous dit-on apporter une contribution à la construction des logements sociaux pour permettre aux faibles revenus de pouvoir se loger dans le parc social. C'est inexact un exemple concret : j'ai une autre fille qui loge dans un logement du parc privé, alors qu'elle est prioritaire, qu'elle est inscrite pour une demande de logement social auprès des HLM depuis 11 ans, qu'elle paie avec difficultés son loyer et charges actuels 600 euros. Je me suis portée caution solidaire jusqu'en 2013 pour qu'elle puisse se loger. Si défaillance il y a de sa part, je serai contrainte de régler ses charges en plus des miennes qui auront été majorées. Lorsqu'une personne s'inscrit comme demandeur de logement social, on lui demande d'indiquer le nombre de personnes qui occupera le logement et les revenus de l'ensemble des occupants. Lorsqu'il s'agit d'appliquer un SLS on ne tient plus compte du nombre de personnes occupant le logement ni des revenus de l'ensemble, de manière à faire basculer les locataires vers une catégorie de personne seule alors que d'autres personnes de la même famille habite dans le même logement. De vous à moi, à qui profite les SLS ?
Je me pose la même question que vous. A qui profite ces surloyers - certainement pour engraisser ceux qui louent à des personnes dans des hôtels minables à 4000€/mois et que l'état aident ces locataires. Mais on ne va construire de nouveaux logements - il faut virer des gens comme nous, c'est plus simple
RépondreSupprimerPARTICULIERS
RépondreSupprimerLa médiation conventionnelle peut concerner
• un conflit familial, un divorce, une séparation, une union libre
• un locataire qui ne règle pas ses loyers
• un décès, une succession, un héritage
• la retraite, le patrimoine, les placements, l'assurance-vie, la banque
• votre travail, vos responsabilités
• votre voisinage, un problème de copropriété
• un problème immobilier, d'assurance, de prêt
• un problème lié aux impôts, aux crédits
• ou autre
NOUS POUVONS VOUS AIDER !
La gestion des conflits nécessite que l’on prenne en charge les éléments extérieurs qui alourdissent considérablement les situations conflictuelles ou litigieuses. C’est la raison pour laquelle nous pouvons vous accompagner grâce à la médiation afin de parvenir à une solution satisfaisante dans le respect de vos intérêts. Nous nous engageons pour réussir !
Cabinet EMODIAG au 0628 331 643 ou 0961 021 673
PRINCIPE LOIS BOUTIN:
RépondreSupprimer1)Expulser par surloyer arbitraire les classes moyennes qui occupent les logements sociaux et qui règlent rubis sur l'ongle leur loyer (et surloyer qui existaient bien avant de Sainte Boutin)
2)Attribuer les logements aux assistés permanents qui ne paieront pas leur loyer et dégraderont avec grand plaisir leur home sweet home.
3)Expulsion des assistés permanents après 5 ans de non paiement des loyers.
4°)Retour au point 2). La boucle Boutin est bouclée.(1,6 millions d'euros pour sa nouvelle mission socialo mondiale)
Les Français (es) attendent des réponses mais surtout des actes !
RépondreSupprimerAfin de pouvoir me déterminer sur mon choix de candidat à la Présidentielle de 2012,
Voici trois questions que je pose aux Candidats des Verts, Front de Gauche, PS, MoDem, PR , UMP, FN, :
1ère question :
Au sujet du surloyer de la loi dite « Molle » à l’initiative de Mme Christine Boutin,
Publié il y a 5 mois par Modérateur du site LeMediateurEtVous.
Bonjour à tous,
Petit point sur la proposition de réforme émise par le Médiateur de la République en septembre dernier (2010) : elle est limitée à la question de la définition des personnes vivant au foyer pour l'établissement du surloyer, en voici le texte :
La loi n° 2009-323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion a modifié la définition des personnes qui composent le ménage pour l’attribution des logements sociaux et l’établissement du supplément de loyer de solidarité (SLS), dit « surloyer ». Cette nouvelle définition diffère de la réglementation antérieure qui prenait en compte l’ensemble des occupants et conduit, à présent, à exclure notamment du décompte les enfants majeurs qui font une déclaration de revenus distincte et ne sont pas cotitulaires du bail, bien qu’habitant toujours au domicile parental.
Or, les difficultés de logement et d’emploi sont telles que de nombreux jeunes se voient contraints de demeurer à la charge de leurs parents, même s’ils ne sont plus étudiants. En matière de logement social et de surloyer, la notion de personne à charge semble donc plus pertinente que celle de foyer fiscal.
L’objectif est donc de revenir, sur ce point, à la définition antérieure afin d’inclure à nouveau les jeunes adultes dans le champ des personnes vivant au foyer.
Les ministères contactés n'ont pas encore donné de réponse
2ème question : Au sujet des impôts :
Allez-vous supprimer l’imposition (que ce soit par quotient ou par étalement) des indemnités de rupture pour permettre aux plus âgés d’avoir le choix de partir à la retraite et pouvoir continuer à payer leurs factures avec leur retraite qui n’y suffirait pas sans des indemnités de départ, et permettre ainsi l’embauche d’un plus jeune sans emploi ?
Allez-vous continuer à supprimer la ½ part dont bénéficiait les « parents isolés » ayant élevé seuls leurs enfants (qui sont hébergés de surcroît par leur parent divorcé ou veuf ou retraité)
3ème question : Au sujet du SMIC, du logement et de l’emploi :
Allez-vous augmenter le SMIC pour permettre aux personnes aux modestes salaires de pouvoir s’en sortir financièrement car la plupart d’entres-eux ne peuvent pas même s’alimenter correctement ou parfois pas du tout une fois toutes les factures réglées,
Allez-vous construire des logements HLM pour les personnes qui ne peuvent se loger dans le privé car trop cher (plutôt que de compter sur les familles qui les logent et que vous pénalisez par-dessus le marché avec un surloyer puisque les enfants hébergés ne sont pas comptés sur le bail, sauf les mariés ou pacsés)
Allez-vous permettre le départ à la retraite à 60 ans pour pouvoir donner de l’emploi aux jeunes soit formés ou que les partants formeront s’ils ne sont pas qualifiés (je ne pense pas que seuls les diplômes soient la garantie d’un bon employé, c’est l’expérience qui compte)
Si vous ne changez rien sur ces trois questions, il n’y aura aucune amélioration dans la situation économique car il ne peut y avoir un pouvoir d’achat que si l’on s’en donne les moyens.