A l'heure où les loyers du secteur privé demeurent stables, crise oblige, le Gouvernement stigmatise une certaine catégorie de locataires de logements sociaux qui se voit par le cumul du décret du 21 août 2008 et de la loi Boutin soumis à une "double peine" selon les propres termes de M. Jean -Yves Mano, Adjoint au Maire de Paris chargé du logement par la conjuration de la hausse des surloyers et de la baisse de 10,3 % des plafonds de ressources pour accéder au logement social.
Au delà des pourcentages qui représentent peu de choses pour nos Ministres et technocrates, voilà un cas concret:
C'est ainsi qu'il en coûte 212€/ mois de supplément , soit 28,22% d'augmentation, pour des revenus mensuels de 4 800€ après vingt ans de travail , sans doute la richesse pour Mme Boutin!
Belle augmentation à ressource constante et à charge constante!
Une telle augmentation est impensable dans le secteur privé.
M. Benoist Apparu il est temps de réagir sauf à vouloir assassiner une petite classe moyenne et à ghettoïser le parc social.
Il s'était déjà exprimé en effet l'été dernier pour faire évoluer les décrets :
RépondreSupprimerhttp://grandparis.over-blog.com/article-33008094-6.html
Idem dans cet article du parisien
RépondreSupprimerhttp://www.leparisien.fr/abo-paris/les-surloyers-trop-brutaux-selon-la-ville-de-paris-24-06-2009-557996.php
Double peine et racket :
RépondreSupprimerJe suis fonctionnaire "sans doute milliardaire pour Mme Boutin et son Gouvernement" je gagne 2600€, j'habite un 2 pièces de 49m2 que j'ai amélioré en 20 ans et voici que mon loyer passe de 305€ à 486€ soit 59% d'augmentation à salaire identique! Bravo , bientôt les régionales, Ouf!